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L’esthétique glitch d’«Opus Sectile» à la galerie Gismondi

Publié le , par Jean-Louis Gaillemin

Quand l’œil glisse sur une marqueterie de pierres dures et s’égare comme un ordinateur affolé par l’abondance des « big data », émergent de savoureuses « paréidolies » psychologiques ou algorithmiques.

Attribué à Cosimo Castrucci, Un majestueux paysage, XVIIe siècle, atelier de pierres... L’esthétique glitch d’«Opus Sectile» à la galerie Gismondi
Attribué à Cosimo Castrucci, Un majestueux paysage, XVIIe siècle, atelier de pierres dures de Prague, marqueterie de marbres et de pierres dures, 27,5 38,5 cm.
En appelant opus sectile (travail de découpe), leur exposition commune, la galerie Gismondi et Darmo Art rendent hommage à la grande tradition des marqueteries de pierres qui envahit les palais et les temples de la Rome impériale, avant de renaître au XVI e   siècle à Rome puis à Florence sous François de Médicis. Son frère Ferdinand  I er crée en 1588 ce qui deviendra l’Opificio delle pietre dure pour développer des compositions figuratives de marbres découpés en  commesso (mis ensemble), planes ou en ronde bosse. Un genre qui va essaimer dans toute l’Europe, dans la Prague de Rodolphe  II avec Giovanni Castrucci, ou aux Gobelins sous Louis  XIV avec Ferdinando Migliorini. Au château de la Favorite à Rastatt, un cabinet entier est constitué à la gloire des pierres dures florentines. L’attrait pour les pierres vient des images que l’on croit…
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