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L’Enfer de Dante, de Botticelli à la BD en Italie et en Suisse

Publié le , par Stéphanie Pioda

L’Italie et la Suisse commémorent le septième centenaire de la mort de Dante avec deux expositions. L’occasion d’une lecture de la postérité de La Divine Comédie dans l’histoire de l’art, depuis ce XIVe siècle toscan.

Anonyme, Portrait de Dante Alighieri, vers 1500, tempera sur toile, 29,5 x 29 cm,... L’Enfer de Dante, de Botticelli à la BD en Italie et en Suisse
Anonyme, Portrait de Dante Alighieri, vers 1500, tempera sur toile, 29,5 29 cm, fondation Martin Bodmer.
L’Enfer. Il s’agit du chapitre de La Divine Comédie de Dante (1265-1321) le plus représenté par les artistes. « Parce que le plus lu  ! », rétorque immédiatement Nicolas Ducimetière, vice-directeur de la fondation Martin Bodmer où se tient « La fabrique de Dante ». « Il a cristallisé l’attention des lecteurs depuis très longtemps, quasiment depuis les débuts  : le plus riche en épisodes et en saynètes, avec un très grand nombre de références convoquées, tant au niveau mythologique que classique, de l’histoire médiévale ou contemporaine de Dante, soit une matière riche pour l’imagination et les représentations iconographiques. » L’Enfer de Dante est si ancré dans notre culture que le nom du poète est devenu un adjectif synonyme d’infernal, d’effrayant et d’angoissant. Le Purgatoire et le Paradis, les deux autres contrées de ce voyage initiatique dans l’au-delà, n’auront pas la même fortune. Le premier à illustrer le texte de façon marquante est Botticelli. Lorenzo di Pierfrancesco de’ Medici lui commande en 1481 l’illustration des 100  chants de La Divine Comédie qu’il doit transposer en gravure sur cuivre, mais un problème technique transforme cette ambitieuse entreprise en échec, et seules quelques rares éditions ont été mises en circulation  ; « certaines ne…
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