Manèges, attractions, décors…, Jean-Paul Favand possède la plus importante collection au monde dédiée aux arts forains et au spectacle. La Gazette a eu le privilège de pénétrer dans les coulisses de son incroyable musée, temple du rêve et de la magie.
En France, le rire n’est pas pris au sérieux. Il n’y a pas de musée sur la fête, mais il en existe plein sur la guerre», remarque Jean-Paul Favand, le seul à avoir osé miser sur la magie et le rêve en créant le musée des Arts forains, installé dans les pavillons de Bercy. Véritable ville dans la ville, traversée de rues intérieures animées de têtes d’expressions sculptées et éclairées de lustres à pampilles chinés par le propriétaire, il abrite la plus importante collection au monde consacrée à l’art forain manèges complets en fonctionnement, sujets en bois, décors d’attractions et de carrousels-salons… et au spectacle, avec des ensembles de costumes et d’accessoires provenant des Folies Bergère, du Moulin-Rouge ou du théâtre du Châtelet. En une quarantaine d’années, Jean-Paul Favand a réuni des milliers de pièces, produites entre 1850 et 1950. «L’âge d’or se situe après la révolution industrielle, à la BelleÉpoque, explique-t-il. La fête foraine est alors un lieu de connaissance et de curiosité, qui a joué un rôle important pour la vulgarisation des sciences et des techniques. Les théâtres mécaniques, la lanterne magique qui préfigure le…
com.dsi.gazette.Article : 8464
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.