Sous son pinceau, l’art fait son retour à l’état de nature, doux comme un agneau ou féroce carnassier, toujours libre. Portrait à l’occasion d’une exposition au musée de la Chasse, à Paris.
Mais qui est donc Marlène Mocquet, cette jeune artiste française propulsée sur le devant de la scène à la fin des années 2000, alors qu’elle sortait tout juste de l’École des beaux-arts ? Elle avait reçu les éloges d’une des grandes critiques d’art et des plus retorses du New York Times , Roberta Smith, qui l’avait comparée, en quelques lignes virtuoses, à une ribambelle de maîtres, de Tanguy à Steinberg. Marlène présentait à l’époque un solo show chez le galeriste Alain Gutharc, à New York, où l’on découvrait pour la première fois cet univers pictural «sale et précieux». Puis tout s’enchaîne. Le directeur du musée d’art contemporain de Lyon, Thierry Raspail, lui offre une rétrospective. La presse hexagonale la décrit comme un «phénomène». François Pinault lui achète une œuvre. La voilà étiquetée peintre à succès, à 30 ans à peine. Cadeau empoisonné ? Feu de paille ? Depuis, Marlène a changé de galeriste elle est désormais représentée par Laurent Godin et continue de parcourir les foires : Art Miami, Art Cologne, l’Armory Show à New York… rien que pour 2016, la liste est longue. Et il paraît que ses œuvres s’y vendent comme des petits pains. Un brin moins chouchoutée par les institutions que par le marché, à l’exception de…
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