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L’école de Pont-Aven, un souffle d’air frais sur la peinture

Publié le , par Claire Papon

La Bretagne a séduit Gauguin et ses amis à la fin du XIXe siècle, qui posèrent leurs valises, mais surtout leurs pinceaux à Pont-Aven. Du motif au marteau, focus sur quelques œuvres issues d’une collection.

Paul Sérusier (1864-1927), Les Fiancés, 1920, huile sur toile, 118 x 73 cm (détail).... L’école de Pont-Aven, un souffle d’air frais sur la peinture
Paul Sérusier (1864-1927), Les Fiancés, 1920, huile sur toile, 118 x 73 cm (détail).
Estimation : 75 000/80 000 €
Les tableaux de l’école de Pont-Aven ne sont pas une rareté en ventes publiques. Plus encore qu’à Paris, ils apparaissent régulièrement sous le marteau de leur région d’origine, la Bretagne. Mais cette fois, c’est dans la capitale, à Drouot, que seront bientôt proposés une vingtaine d’huiles sur toile ou sur carton, de pastels et d’aquarelles. L’ensemble a été réuni au long de quelques décennies par deux générations de descendants de Marie-Jeanne Gloanec, propriétaire, dès le milieu des années 1860, de l’une des trois auberges au centre du village. «La pension Gloanec est l’asile préféré de toute la jeunesse nouvellement éclose au soleil de la peinture. Le bon marché excessif de la maison tente les bourses jeunes, et les talents qui sont encore en espérance d’acheteurs. La pension Gloanec a aussi sa salle à manger couverte de peintures variées. Ce ne sont pas les plus mauvaises. Il y a là des noms qui se feront place. On y est toujours plus jeune et plus gai qu’ailleurs», écrit l’illustrateur Bertall dans son ouvrage Les Plages de France , en 1886. C’est…
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