Rares dans les salles de ventes et les galeries françaises, les œuvres minimalistes tentent un retour à Paris, défendu par Thaddaeus Ropac, qui gère désormais la succession de Donald Judd pour l’Europe. Le point.
Un marché de connaisseurs entendez : «des artistes établis, soutenus par une actualité muséale régulière, des collectionneurs et des galeries respectables, et dont les prix, stables depuis une décennie, sont moins soumis aux aléas des modes que ceux d’autres segments de l’art d’après-guerre», donc préservés de l’euphorie spéculative. C’est ainsi que le responsable des ventes d’art moderne et contemporain du soir de Christie’s Paris, Paul Nyzam, décrit le marché de l’art minimal en 2019. La même maison avait soumis aux enchères, en 2006 à New York, vingt-six œuvres majeures de Donald Judd une vente dont on avait prédit qu’elle allait «tuer» le marché du chef de file du minimalisme. 26 M$ furent finalement récoltés, pour créer le fonds de dotation de la jeune Judd Foundation. Depuis, le plasticien, malgré sa réticence à faire partie d’un mouvement fabriqué par les critiques et dont les contours changent selon les interlocuteurs difficile de s’accorder sur le nombre exact et l’identité de ses membres , domine sous le marteau ses camarades. Il est le seul à avoir dépassé la barre des 10 M$, affichant un chiffre d’affaires de 25,3 M$ et une 89 e place au classement mondial en…
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