Au Centre Pompidou, une exposition fleuve redonne toute leur place aux artistes femmes ayant œuvré à la conquête et l’épanouissement de l’art abstrait. Un choix dense et salutaire.
Où étaient-elles passées, ces cent dix «artistes femmes» dont les noms et visages, peu connus, recouvrent le mur d’entrée ? À la trappe, éclipsées par leurs pendants masculins qu’il serait, au contraire, inutile de citer. Longtemps négligée voire allègrement passée sous silence, leur contribution active à l’abstraction est enfin considérée avec l’attention méritée dans une exposition-somme au titre affirmatif et, à dessein, au présent. Pour l’occasion – trop belle, trop rare –, la commissaire Christine Macel, assistée de Karolina…
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