Sept événements dans et hors ses murs : pour son 40e anniversaire, le Centre Pompidou met la photographie à l’honneur. Avant l’arrivée de Florian Ebner à la tête du département, entretien avec sa conservatrice.
Walker Evans, License Photo Studio, New York, 1934, épreuve gélatino-argentique, 18,3 x 14,4 cm, The J. Paul Getty Museum, Los Angeles.
De quand date la création du Cabinet de la photographie au musée national d’Art moderne (MNAM) ? Il est créé au début des années 1980, au moment où Jack Lang, alors ministre de la Culture de François Mitterrand, décide de soutenir cette expression dans l’ensemble des musées français. Cependant, dès 1978, Pierre de Fenoÿl est nommé conseiller pour la photographie, année qui signe le véritable début d’une collection et où celle-ci « se veut représentée dans son rapport aux arts plastiques », comme le souligne le rapport d’activité. Cette même année, avec Alain Sayag, premier conservateur et chef du Cabinet de la photographie, ils vont créer un espace de 50 mètres carrés à l’entrée du musée dédié à ce médium. Au départ, il y avait seulement quelques dizaines de tirages, et les budgets d’acquisition étaient modestes. De quelle manière les collections se sont-elles enrichies ? De grands ensembles viennent d’abord les rejoindre, comme ceux d’André Kertész ou de Florence Henri. Mais c’est l’arrivée des fonds Man Ray et Brassaï qui marque une étape décisive. Avec cinq cents tirages, le Centre Pompidou possède la collection de référence de Brassaï, dont la donation a été faite en plusieurs étapes ; celle de Man Ray fait partie des plus importantes collections de cet artiste dans…
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