Vente le
22 mars 2022 - 14:30 (CET) -
Salle 11 - Hôtel Drouot - 75009
Traduites dans vingt-six langues et publiées de son vivant dans la bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq provenant de sa bibliothèque et du fonds d’Henri Parisot dialoguent avec les surréalistes.
Correspondance de Nora Mitrani à Julien Gracq. 59 lettres autographes signées « Nora », sauf une, la première datée du 9 juillet 1955, et 8 cartes postales autographes signées, sous enveloppes à l’exception d’une lettre. Estimation : 20 000/30 000 €
Correspondance de Nora Mitrani à Julien Gracq. 59 lettres autographes signées « Nora », sauf une, la première datée du 9 juillet 1955, et 8 cartes postales autographes signées, sous enveloppes à l’exception d’une lettre. Estimation : 20 000/30 000 €
Dormeurs éveillés, réfugiés hors du temps, les personnages de Julien Gracq sont profondément inspirés par le surréalisme. L’un des grands chocs esthétiques de son parcours, après Stendhal et Wagner, est d’ailleurs cette première rencontre à Nantes avec André Breton . L’écrivain évolue pourtant à contre-courant. S’il ne suit pas les codes traditionnels du roman, ce stoïcien fataliste n’adhère pas pour autant à la révolte et refuse l’avant-garde du Nouveau Roman. Mais son amour des grands ensembles, des paysages et des vues lointaines le pousse à habiter poétiquement notre monde. Solitaire et réservé, Julien Gracq est profondément marqué par son Anjou natal – notamment les traces de la guerre de Vendée – et par la Première Guerre mondiale. Son imaginaire puise ses racines dans ces événements qui appellent à la distance, à un horizon immémorial, confus et insaisissable. Gracq partage encore avec les surréalistes une envahissante fascination pour Lautréamont et les tentatives de transgression. Henri Parisot, éditeur…
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.