Thème favori des peintres du début du XVIIe siècle, la partie de cartes entre compères affrontait l’élégance intemporelle du style antique.
Parmi les pierres d’ornement les plus recherchées, l’albâtre occupe depuis l’Égypte pharaonique une place de choix. Et tout particulièrement sa version dite « rubanée », dont l’un des filons est exploité à Montauto, dans cette Toscane où l’on compte de très nombreuses carrières du matériau. C’est d’ailleurs en Italie qu’a été réalisée la paire de vases en albâtre rubané présentée ici, dont les anses dégagées à angle droit, reposant sur un piédouche et une base carrée, évoquent les cratères grecs classiques. Datant du début du XIXe siècle, ces artefacts (h. 67 cm) recueillaient 30 625 €. Puis, attribuée à Théodore Rombouts, une toile nous transportait au XVIIe siècle (voir l'article Une belle main de Théodore Rombouts ! de la Gazette n° 42, page 241). Son sujet, caractéristique du temps, montre des Joueurs de cartes autour d’une table (127,5 x 153,5 cm). Rombouts s’installe à Rome en 1616, et découvre les œuvres de Caravage et leur éclairage, une technique qui lui vaudra renommée et fortune lors de son retour dans son Anvers natal. Le tableau était décroché à 25 000 €. Enfin, une scène minimaliste fermait la marche, présentant tout le charme discret des réalisations de son auteur, Guillaume Fouace : une Nature morte aux huîtres, toile signée (27 x 40 cm) et vendue 10 062 €, fournissant un beau prétexte, également, à une étude de verreries.