Le secret de Colnaghi, la plus vieille galerie du monde ? L’audace, hier comme aujourd’hui, avec le binôme de jeunes marchands espagnols, Nicolás Cortés et Jorge Coll. Ce dernier nous invite à reconsidérer le métier de dealer d’art.
Après avoir, dès l’âge de 16 ans, aidé son père, marchand spécialisé dans le mobilier, le jeune Jorge Coll s’installe à Madrid pour se consacrer à sa passion : l’art des maîtres anciens. C’est là qu’il rencontre Nicolás Cortés. D’aventure en aventure, ils ouvrent une galerie à Londres puis se retrouvent, en tout juste une décennie, à la tête de la maison Colnaghi, fondée à Paris en 1760 par Giovanni Battista Torre. Qu’est-ce qui rend Colnaghi si unique ? Le plus important, c’est l’histoire, l’héritage, l’empreinte que possède la galerie sur le marché. Il y a une phrase célèbre dans notre métier : «Soit tu travailles pour Colnaghi, soit tu travailleras pour Colnaghi !» La marque fait véritablement partie de l’histoire du marché de l’art. Cela correspond aussi à mes aspirations ; au-delà de vendre des œuvres, je reste très attaché à l’histoire, à la connaissance ; travailler pour Colnaghi, c’est, pour moi, pouvoir s’inscrire dans une lignée qui valorise ces principes. Comme nous essayons d’être très innovants dans notre approche du métier, le faire…
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