Gazette Drouot logo print

Jonathan Mangelinckx, aux sources de l’art nouveau belge

Publié le , par Valentin Grivet

Depuis une vingtaine d’années, ce Bruxellois se passionne pour l’art nouveau en Belgique. Riche de près de trois cents œuvres de Victor Horta, Paul Hankar, Henry Van de Velde, Gustave Serrurier-Bovy et de bien d’autres, sa collection fait l’objet d’une publication.

Photo : Antoine Grenez  Jonathan Mangelinckx, aux sources de l’art nouveau belge
Photo : Antoine Grenez
D’où vient votre passion pour l’art nouveau ? Dès l’âge de 12-13  ans, j’ai commencé à m’intéresser à l’art nouveau européen, en regardant vers l’Allemagne, l’Autriche, la Wiener Werkstätte, Josef Hoffmann, Hans Christiansen, Otto Wagner… Puis j’ai arpenté les brocantes, les déballages marchands, les salles des ventes. Et à 17 ou 18  ans, au marché des Antiquaires du Sablon, je suis tombé sur une paire de chenets. Ils n’étaient pas attribués, mais j’ai senti qu’il s’agissait de quelque chose d’important, et je les ai achetés. J’ai su plus tard, en feuilletant un livre de François Loyer où ils apparaissaient, qu’ils étaient de Paul Hankar. Ces objets m’ont ouvert les yeux sur l’art nouveau belge. Il y avait une épure et un mouvement qui m’ont fasciné. Une intemporalité aussi  : ces chenets pouvaient dater du néolithique où être l’œuvre d’un créateur contemporain. Cette simplicité a supplanté tout ce que j’avais pu voir ou acquérir jusque-là en art nouveau européen. Les autres pièces ne comptaient plus. Tout a commencé par ces objets, qui restent ceux auxquels je suis le plus attaché. De quoi est aujourd’hui composée votre collection ? Elle compte entre deux et trois  cents  pièces d’une trentaine d’artistes. Outre les quatre piliers de l’art…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous