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Jim Dine, Love Story in Paris

Publié le , par Maïa Roffé
À l’occasion de l’exposition de sa donation au musée national d’Art moderne à Paris, l’artiste américain ouvre les portes de son atelier à Montrouge.
Jim Dine dans son atelier de Montrouge.  Jim Dine, Love Story in Paris
Jim Dine dans son atelier de Montrouge.
© Hervé Veronese Centre Pompidou
Rien ne laisse deviner, derrière cette grande porte de garage d’une rue tranquille de Montrouge, que s’élabore ici l’œuvre d’un artiste de renommée internationale, exposé au Guggenheim de New York ou à l’Albertina de Vienne. Robuste et le regard vif, l’Américain Jim Dine, 82 ans, vient d’arriver de sa marche quotidienne depuis Saint-Germain-des-Prés, où il vit avec son épouse photographe Diana Michener. Le sol est jonché de balais, de chiffons, de pinceaux et de brosses, de tubes et de pots de peintures vides renversés, de paires de baskets et d’outils divers. Un véritable capharnaüm maculé de taches de peinture où l’on distingue, sur des tables en désordre, entre le Financial Times et un catalogue des œuvres de Bonnard , un coffret de CD de Maria Callas. «L’atelier doit faire dans les 560 mètres carrés, c’est le plus grand atelier que j’aie jamais eu. C’est un privilège de travailler dans un endroit pareil, parce que je peux passer d’une peinture à une autre et bosser sans arrêt, sans éclabousser les autres toiles avec de la peinture. C’est un grand luxe, mais c’est aussi une méthode de travail que j’ai toujours suivie, ne pas faire qu’une seule chose à la fois. C’est aussi comme ça que j’écris mes poèmes aujourd’hui. Avec mes poèmes,…
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