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Jeffrey Horvitz : de l’art d’être galeriste à celui de collectionner

Publié le , par Geneviève Nevejean

Alors que le Petit Palais expose sa collection dédiée au XVIIIe siècle français, Jeffrey Horvitz revient sur le marché de l’art de ces trois dernières décennies.

  Jeffrey Horvitz : de l’art d’être galeriste à celui de collectionner
 
Au terme de ses études, il aurait pu être psychologue ou sociologue, ou demeurer marchand d’art moderne et contemporain. Né en 1950 de parents investisseurs immobiliers, Jeffrey Horvitz a finalement intégré l’entreprise familiale, avant de prendre la vice-présidence de la Moreland Management Company, société spécialisée dans le placement financier. Dans le même temps, il a bâti une collection et non des moindres, même si, au départ, l’idée de réunir quelques grands noms du XVIII e  siècle ne l’a pas même effleuré. À la fois sélectif et exigeant, il a rassemblé pendant plus de trente ans quelque 1 600 dessins, l’un des plus beaux ensembles en mains privées, qu’il a ensuite enrichi de peintures et de sculptures. Mécène du Museum of Fine Arts de Boston et du Fogg Art Museum de Cambridge, il vient de faire don de trois œuvres au Petit Palais, à l’occasion de l’exposition que lui consacre l’institution. Vous avez suivi des études de sociologie et de psychologie. Comment êtes-vous devenu galeriste ? J’étais élève chercheur en psychologie et, pour financer mes études, je vendais des affiches, notamment…
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