Jean Mairet a bâti sa collection à l’image de ses rêves. Pour sa présentation à la galerie des Hospices de Limoges, il en imagine la scénographie fantasque, burlesque et dérangeante.
Jean Mairet.
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De son passé de cadre dirigeant investi de hautes responsabilités, Jean Mairet garde l’empreinte d’une belle autorité et le goût des batailles, qu’il met aujourd’hui au service de l’art contemporain. Un brin militant, il aime à s’ériger en défenseur des artistes «qui, en France autant qu’ailleurs, sont formidables». Il déplore avec non moins de fougue le discrédit de la peinture, «la grande oubliée qui a déserté la scène artistique». Sa rébellion se convertit en activisme lorsqu’il intègre, pendant trois ans, le comité d’acquisition du FNAC, où il encourage l’achat d’œuvres de Valérie Favre ou François Rouan. Sa collection n’adhère pas pour autant à un chauvinisme de mauvais aloi, puisqu’elle englobe près de vingt-deux nationalités. On ne peut nier cependant son penchant pour la France et surtout l’Allemagne, avec laquelle s’est tissée une longue histoire d’affinités électives et même d’amour. Jeune, il en apprécie la langue et la culture, s’y installe pendant trois ans et rencontre son épouse, Christina, à Berlin. Il s’en éloigne un temps avant d’y revenir, cette fois-ci pour diriger des entreprises dans le secteur…
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