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Jacques Lacoste en pleine lumière

Publié le , par Éric Jansen

Installé depuis 2008 rue de Seine, à Paris, le spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle vient de s’offrir 550 mètres carrés avenue Matignon. Une montée en puissance à l’image d’un marché qui s’envole.

Jacques Lacoste dans son nouvel espace de la rive droite, devant une applique Serpentin... Jacques Lacoste en pleine lumière
Jacques Lacoste dans son nouvel espace de la rive droite, devant une applique Serpentin de Jean Royère, un canapé de Paul Dupré-Lafon et une table basse Cabanel de Jacques-Emile Ruhlmann ; le fauteuil est de Djo-Bourgeois, 1925.
© Eric Jansen
Sa discrétion est célèbre dans le milieu. À  la différence de confrères charmeurs et volubiles, Jacques Lacoste cultive depuis trente ans une grande réserve. Timidité naturelle et statut familial hors norme obligent… Le petit-fils de René Lacoste s’est évertué à faire oublier son ascendance et ce que cela sous-entend. Il a patiemment construit une renommée personnelle, passant des Puces à une première galerie rue de Lille, puis rue de Seine, affinant au fil des années sa marchandise. Devenu le spécialiste de Jean Royère, il a aussi largement contribué à la redécouverte de Max Ingrand, et s’est fait l’ardent défenseur d’Alexandre Noll ou de Georges Jouve. Aujourd’hui, il crée l’événement en s’offrant une superbe seconde adresse sur la rive droite.   Alberto Giacometti, bas-relief sur console, 1939, pierre, signé en bas à droite «A  Giacometti», h. 298  cm. Fauteuil Ambassador de Jean Royère , vers 1950. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019. Qu’est-ce qui a motivé ce nouvel emplacement ? Sophie Caparis, de la galerie Makassar, souhaitait arrêter son activité. Elle m’a appelé pour me proposer de reprendre le bail. Je n’avais alors aucun désir de bouger, mais elle a insisté pour que je vienne visiter les lieux. C’était à Pâques, l’année dernière  ; j’entre, je vois l’espace,…
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