Gazette Drouot logo print

Francis Maere, l'itinéraire d’un flamand francophone

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Président de la Chambre des antiquaires de Belgique et antiquaire lui-même, Francis Maere jongle entre ces deux casquettes et défend les artistes belges, dans son jardin d’Ooidonk comme dans sa galerie de Gand.

Francis Maere Francis Maere, l'itinéraire d’un flamand francophone
Francis Maere
DR
À une époque, Alphonse Allais, dont l’humour ne fut jamais pris en défaut, avait énoncé que l’«on devrait construire les villes à la campagne car l’air y est plus pur». Francis Maere a suivi ce sage conseil, et a choisi de «construire» sa galerie à la campagne. Cela lui va bien, lui qui n’a de cesse de défendre les artistes que l’on regroupe sous le nom d’«école de Laethem». Depuis six ans, il a pris un nouveau virage en ouvrant un espace au centre-ville de Gand, en face de l’Opéra, et, depuis 2017, il est le président de la Chambre royale des antiquaires de Belgique. Retour sur cette double fonction et ses ambitions pour l’avenir de ces peintres et du syndicat. Vous êtes installés à Ooidonk, un charmant village de la campagne flamande, et avez également choisi de rejoindre le centre de Gand il y a six ans. Pourquoi ? Choisir de m’installer à Ooidonk, en 1995, était un pari. L’endroit est charmant, une véritable carte postale de la campagne flamande, avec sa grève qui mène vers le château. Et de fait, cette image idyllique m’a amené beaucoup de promeneurs et d’amateurs, surtout les week-ends. Je n’étais d’ailleurs pas le seul à faire ce choix  : il y avait dans les villages avoisinants les…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous