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Ingres-Bourdelle, un duo de choc à Montauban

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Après trois ans de rénovation, le musée Ingres s’est métamorphosé et rebaptisé « Ingres Bourdelle », en hommage aux deux artistes phares de la ville. (Re)découverte…

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Portrait de Madame Caroline Gonse, 1852, huile sur... Ingres-Bourdelle, un duo de choc à Montauban
Jean-Auguste-Dominique Ingres, Portrait de Madame Caroline Gonse, 1852, huile sur toile.
© Ville de Montauban, musée Ingres Bourdelle/Marc Jeanneteau
Il surplombe les rives du Tarn, de sa majestueuse silhouette de brique rose, installé dans un ancien palais épiscopal du XVII e   siècle. Comme immuable. Deux pavillons de verre, adossés à la cour intérieure, accueillent pourtant désormais les visiteurs, marquant d’une empreinte discrète son entrée dans le XXI e   siècle. Telle est la première image que l’on retient de la rénovation du musée de Montauban. L’objectif, explique Florence Viguier-Dutheil, sa directrice, était de « mettre en tension harmonieuse notre époque avec l’histoire du bâtiment ». Un chantier d’autant plus délicat qu’il a été bouleversé par le décès brutal de son architecte, Bach N’Guyen. C’est son épouse, Stéphane N’Guyen, qui en a repris les rênes. Et la métamorphose est réussie. Comme beaucoup de musées, l’institution s’est construite dès la fin du XVIII e   siècle autour de donations qui lui ont permis de s’enrichir de nombreux joyaux signés Titien, Ribera, Jordaens ou Champaigne. Elle a surtout bénéficié d’un legs exceptionnel  : celui consenti par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), l’enfant du pays. À sa mort, le peintre néoclassique a cédé…
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