Après trois ans de rénovation, le musée Ingres s’est métamorphosé et rebaptisé « Ingres Bourdelle », en hommage aux deux artistes phares de la ville. (Re)découverte…
Il surplombe les rives du Tarn, de sa majestueuse silhouette de brique rose, installé dans un ancien palais épiscopal du XVII e siècle. Comme immuable. Deux pavillons de verre, adossés à la cour intérieure, accueillent pourtant désormais les visiteurs, marquant d’une empreinte discrète son entrée dans le XXI e siècle. Telle est la première image que l’on retient de la rénovation du musée de Montauban. L’objectif, explique Florence Viguier-Dutheil, sa directrice, était de « mettre en tension harmonieuse notre époque avec l’histoire du bâtiment ». Un chantier d’autant plus délicat qu’il a été bouleversé par le décès brutal de son architecte, Bach N’Guyen. C’est son épouse, Stéphane N’Guyen, qui en a repris les rênes. Et la métamorphose est réussie. Comme beaucoup de musées, l’institution s’est construite dès la fin du XVIII e siècle autour de donations qui lui ont permis de s’enrichir de nombreux joyaux signés Titien, Ribera, Jordaens ou Champaigne. Elle a surtout bénéficié d’un legs exceptionnel : celui consenti par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), l’enfant du pays. À sa mort, le peintre néoclassique a cédé…
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