Le 5 février, la maison munichoise Schneider-Henn inclut dans son catalogue une quinzaine d’œuvres peintures ou dessins de Bernard Schultze (1915-2005), parmi lesquelles figure cette toile de 1954, mêlant à l’huile des coupures de journaux et des timbres allemands. C’est à l’occasion d’un second séjour à Paris le premier remontant à 1945 que Schultze exécute cette œuvre en émulation avec les artistes du groupe Phases et du cercle Volney, auprès desquels il expose en 1955 et 1956. Représentative de son adhésion à l’abstraction à la fin de la décennie précédente, elle est évaluée 8 000 €.