Quand les artistes se font les chantres d’une culture, leurs œuvres gagnent un petit supplément d’âme.
Il est des terres et des peuples qui ont la fierté chevillée au corps et au cœur. Le Pays basque et ses habitants sont de ceux-là. Bien évidemment, les artistes participent au mouvement, imprimant à leurs œuvres un peu de leur conscience. Alors, au-delà du simple paysage, de l’anecdotique scène de genre, il faut comprendre la force de la culture et être capable de la lire. Les collectionneurs ne s’y trompent pas. On n’achète pas un Arrue comme un pur tableau décoratif mais bien comme une véritable carte postale identitaire. À tout seigneur, tout honneur. Même si Léon Bonnat (1833-1922) n’a pas choisi de peindre des scènes basques, il est incontournable à plus d’un titre et mérite sa place ici. Natif de Bayonne, il s’installe à Paris où il peint la bonne société du second Empire et de la IIIe République – on lui doit plus de deux cents portraits. En 1880, il devient professeur à l’École des beaux-arts. Son atelier, très couru, accueille ce qui sera la future élite artistique de la France, rien de moins…
com.dsi.gazette.Article : 6581
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