Grâce au drone et à la photogrammétrie, la start-up est la seule société en France à numériser le patrimoine en danger. Le but ? Archiver, préserver et transmettre la mémoire des sites menacés.
À l’heure où nous le rencontrons, Yves Ubelmann s’apprête à s’envoler pour l’Irak, destination Mossoul, dans la perspective de réaliser des relevés urbains, puis Khorsabad, avant de repartir pour la Syrie. «Nous sommes particulièrement engagés sur les pays en crise, notre objectif étant de documenter des villes historiques, des sites archéologiques, des édifices patrimoniaux qui risquent de disparaître», explique le jeune homme, architecte de formation et cofondateur, aux côtés de l’ancien pilote Philippe Barthélémy, de la start-up Iconem. L’objectif de cette société créée en 2013 est de constituer une bibliothèque numérique des sites menacés, au fil de missions menées sur le terrain, partout dans le monde, grâce à des technologies de plus en plus précises et rapides. L’usage du drone permet, en survolant une zone, de produire des milliers de photographies en l’espace de quelques minutes, et la photogrammétrie offre la possibilité de réaliser, à partir du flot d’images enregistrées, une modélisation 3D, le fac-similé numérique d’un site archéologique. Unique en France, Iconem n’a qu’un seul équivalent à l’étranger,…
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