Pour l’inauguration de son nouvel espace londonien, Oscar Graf a invité vingt confrères à présenter chacun un objet unique pour un condensé de deux mille ans d’histoire de l’art. Entre excellence et intimité.
Art sudarabique, Ier siècle av. J.-C.-Iersiècle apr. J.-C. Tête féminine dite «Myriam», albâtre, stuc et bronze (yeux), h. 24,2 cm. Provenance : Ancienne collection de Mr H. J. Heinz, acquis à la galerie Michel Dumez-Onot, Londres, le 10 juin 1970. Photo Galerie David Ghezelbash, Paris.
Art sudarabique, Ier siècle av. J.-C.-Iersiècle apr. J.-C. Tête féminine dite «Myriam», albâtre, stuc et bronze (yeux), h. 24,2 cm. Provenance : Ancienne collection de Mr H. J. Heinz, acquis à la galerie Michel Dumez-Onot, Londres, le 10 juin 1970. Photo Galerie David Ghezelbash, Paris.
Alors que les contours du Brexit demeurent désespérément flous, Oscar Graf a décidé de renforcer sa présence à Londres en y ouvrant une galerie au cœur de Mayfair, à deux pas du siège de Kering, la société de François Pinault, dans un des quartiers les plus chers de la capitale et des mieux ciblés pour toucher une clientèle internationale à la puissance financière sans égale. Un pari fou, vu le contexte ? «J’ai beaucoup travaillé pour trouver cet endroit, et cela fait des années qu’on me demandait de m’y installer», précise l’antiquaire spécialisé en mobilier et œuvres d’arts français, britannique et américain de 1870 à 1914. «75 % des objets que je vends sont d’origine anglaise, j’aurai donc toujours une majorité de clients à Londres ainsi que des musées américains», justifie-t-il. Bref, si «la situation est certes inquiétante, car on ne sait pas encore quel sera…
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