Dénonçant depuis plusieurs années le sort des réfugiés à travers le monde, l’artiste chinois livre un documentaire en forme de plaidoyer pour la dignité humaine.
Le 22 juillet 2015, Ai Weiwei (né en 1957) postait sur les réseaux sociaux une photo de lui-même tenant dans la main son passeport, récupéré après quatre années de confiscation. L’artiste dissident usa de cette liberté de voyager hors de Chine en s’intéressant de près aux migrants débarquant sur les côtes d’Europe. Ses installations de gilets de sauvetage à Vienne, Copenhague ou Berlin furent largement relayées par les médias. À Florence, sur les murs du palais Strozzi, il accrocha vingt-deux canots pneumatiques. Dans une galerie new-yorkaise, il exposa les chaussures et vêtements abandonnés dans le camp d’Idomeni, à la frontière gréco-macédonienne. Au cours d’une conférence de…
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