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Hélène Lafont-Couturier, à la croisée des chemins

Publié le , par Sarah Hugounenq

Au cœur de toutes les polémiques à son ouverture en 2014, le musée des Confluences est à l’heure du bilan. Directrice de cette institution singulière dans l’univers des musées de société, Hélène Lafont-Couturier nous expose ses pistes de réflexion.

Hélène Lafont-Couturier, directrice du musée des Confluences.  Hélène Lafont-Couturier, à la croisée des chemins
Hélène Lafont-Couturier, directrice du musée des Confluences.
Photo Henri Granjean
Lors de son inauguration, il y a trois ans, l’une des critiques portait sur le manque d’identité de ce musée couvrant toutes les périodes, du big bang à nos jours, toute la planète et toutes les disciplines, des beaux-arts à l’ethnographie, en passant par les sciences… Aujourd’hui, quel est l’ADN des Confluences ? Nous racontons la diversité du monde. La limite de notre champ d’action est moins dans le choix des sujets que dans leur traitement. Nous tentons d’aborder les choses par le biais de la pluridisciplinarité, du croisement des points de vue, en lien avec le territoire dans lequel nous sommes implantés et, si possible, en écho avec l’actualité. C’est ce que nous avons essayé de faire avec «Venenum», en mêlant peintures, entomologie, matériel ethnographique et sciences dures. Nous recommençons avec l’exposition «Touaregs», où nous parlons d’une identité à partir d’une donation de bijoux, en y intégrant la musique, la poésie, l’imaginaire esthétique, mais aussi des considérations sociopolitiques. Vous développez donc une véritable réflexion sur le rôle du musée aujourd’hui. Oui, nous devons investir des terrains où on ne l’attend pas : spectacles, concerts, débats… Des cours de danse,…
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