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Héléna et Guy Motais de Narbonne, pour l’amour de la peinture

Publié le , par Caroline Legrand

Toujours aussi passionné, ce couple de collectionneurs de tableaux anciens est une nouvelle fois sur le devant de la scène, avec l’exposition de son ensemble au musée des beaux-arts d’Orléans. Paroles d’acheteurs avisés.

  Héléna et Guy Motais de Narbonne, pour l’amour de la peinture
 
© Christophe Camus – Ville d’Orléans
Votre appartement doit vous paraîte vide, en ce moment ! Héléna Motais de Narbonne. C’est amusant, car lorsque je parle d’un tableau à quelqu’un, je me tourne vers son emplacement habituel : il n’est plus là, mais je le vois encore ! Oui, l’appartement nous semble désert, d’autant que les quatre-vingts œuvres de notre collection étaient toutes accrochées, partout, serrées les unes à côté des autres. Guy Motais de Narbonne. C’était un accrochage très XIX e   ! Mais nous achetons pour avoir le plaisir d’admirer ces œuvres. Nous avons laissé de côté toute idée spéculative. Aucune n’est dans un coffre. Et nous ne possédons pas de Rembrandt ou de La Tour , donc aucune crainte ni raison de s’en priver. Après l’exposition au Louvre, vous renouvelez l’expérience à Orléans. Qu’attendez-vous de cette présentation ? G. M. de N. Tout d’abord, elle diffère de la précédente, puisqu’il s’agissait alors d’une sélection d’une quarantaine de nos tableaux, tandis qu’à Orléans toute la collection est présentée. Par ailleurs, huit années se sont écoulées depuis, et nous avons acheté plusieurs œuvres relativement importantes à notre échelle. Par exemple l’ Autoportrait de Simon Vouet , le Saint Pierre et saint Paul du Cerano ou Le Christ mort pleuré par les anges de Giuseppe Bazzani. D’autre part, une comparaison y est proposée entre un…
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