La deuxième édition du salon genevois, qui s’est tenue du 27 mars au 2 avril, a enregistré un succès éclatant et a suscité de multiples questions.
Faut-il nécessairement qu’un grand disparaisse pour qu’un nouveau-né ait un tel succès ? Probablement oui, à en croire le parcours triomphal de Watches and Wonders. Ainsi, en 2022, après plus d’un siècle d’existence, la foire Baselworld baissait officiellement le rideau. Deux ans plus tôt, à Genève, une révolution s’amorçait : le SIHH faisait, discrètement, peau neuve. Crée en 1991, le salon avait pris un nouveau virage en 2020. Rebaptisé désormais Watches and Wonders, cette messe de la haute horlogerie allait inaugurer, la même année, sa première édition entièrement en ligne. De quoi tester le marché et surtout les envies des distributeurs, dont l’affluence record cette année a validé l’importance de cet événement. Non content d’être actuellement l’unique rendez-vous du secteur en Suisse, Watches and Wonders représente également une sorte de retour aux sources, puisque, rappelons-le, l’horlogerie a fait sa grande entrée dans le pays par la cité de Calvin. Celle-là même que les protestants français, fuyant les persécutions, ont rejoint avec leur biens et… leur savoir-faire horlogers.…
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