Gazette Drouot logo print

Guy et Myriam Ullens, collectionneurs d'art chinois d'avant-garde

Publié le , par Geneviève Nevejean

Guy et Myriam Ullens, Fei Dawei et Jean-Michel Wilmotte évoquent en treize questions-réponses l’Ullens Center for Contemporary Art (UCCA) et son fabuleux trésor.

Guy et Myriam Ullens.© UCCA, 2007 Guy et Myriam Ullens, collectionneurs d'art chinois d'avant-garde
Guy et Myriam Ullens.
© UCCA, 2007
Comment avez-vous découvert la Chine ? Guy Ullens : J’ai été très tôt sensibilisé au pays. En 1921, mon père avait été chargé par la Belgique, en tant que diplomate à Pékin, de plusieurs missions difficiles liées à la construction des chemins de fer. En dépit des difficultés, il a adoré la Chine. Belge par sa mère, l’écrivain Han Suyin l’avait bien connu et le cite d’ailleurs dans l’un de ses livres. L’un de mes oncles avait aussi été ambassadeur en Chine de 1937 à 1942, pendant la guerre sino-japo-naise. Héritier en 1973 d’une entreprise familiale créée au XIXe siècle, je gérais un groupe alimentaire en Belgique et n’ai pu découvrir le pays que tardivement, en 1987, à l’issue d’une formation de deux ans à la Business School de Singapour, qui a constitué ma première réelle approche de l’Asie. Comment avez-vous été sensibilisé à l’art et à l’art chinois en particulier ? G. U. : Mon père était un modeste collectionneur. Quand il est mort, ma mère a pour ainsi dire été adoptée par un couple de Français, Yeda et André Godard. Architecte, archéologue et historien d’art, ce dernier avait dirigé les services archéologiques en Iran de 1928 à 1953. Ils ont été des grands-parents d’adoption avec lesquels nous parlions d’art tout le temps. Plus tard, l’artiste et critique d’art Lawrence Wu m’a initié à l’art chinois, qu’il connaissait…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous