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Guillaume Léage, la tradition au goût du jour

Publié le , par Agathe Albi-Gervy

Voici sept ans qu’il a repris les rênes de la galerie familiale. À l’occasion de sa participation à la Tefaf, entretien avec un jeune antiquaire qui entend moderniser l’image du XVIIIe siècle auprès des collectionneurs.

PHOTO AVA DU PARC Guillaume Léage, la tradition au goût du jour
PHOTO AVA DU PARC
Vous n’avez pas toujours voulu faire ce métier  ; c’est la tradition familiale qui vous a rattrapé ? On dit souvent, dans le monde des antiquaires, que l’on naît dans un tiroir de commode. Mon père avait fondé son enseigne en 1972 et nous sommes galeristes depuis cinq générations. J’ai grandi dans les allées de la Biennale  ! Parfois, on a envie de découvrir autre chose, ce qui était mon cas, j’ai donc fait une école de commerce et un master de finances. Progressivement, j’ai voulu rejoindre l’affaire familiale, et la vie a fait que mon père est décédé précocement pendant ma cinquième année d’études, en 2013. Les événements ont un peu forcé le destin. Pour quelles raisons avez-vous cessé de participer à la Biennale en 2018 ? Historiquement, depuis 1978, nous ne «faisions» que la Biennale, mais les dernières éditions ne nous apportaient pas suffisamment de nouveaux acheteurs, et de moins en moins de confrères participaient à nos côtés. Face aux investissements coûteux que cela impliquait, nous avons essayé de faire venir nos clients directement à la galerie à l’occasion d’expositions temporaires, et pour en rencontrer de nouveaux, nous avons testé la Tefaf. Elle nous convient bien. J’y trouve une…
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