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Guillaume Bresson, le «poussin des parkings»

Publié le , par Carole Blumenfeld

Ce jeune peintre à la production confidentielle préfère à la furia new-yorkaise le calme introspectif de son atelier du Sud-Ouest pour créer des œuvres techniquement redevables à la grande tradition.

    Guillaume Bresson, le «poussin des parkings»
  
Guillaume Bresson s’est installé il y a un peu plus d’un an dans le très branché 1717 Troutman Street, en plein Brooklyn. Nous l’avons pourtant retrouvé dans son atelier sur les coteaux de Toulouse, où il est revenu début novembre : un changement radical. Il s’isole ici pour les besoins d’un format assez imposant. «J’ai peint une première version de cette composition, en 2011 je crois. En l’achevant, je savais que je la traiterais à nouveau en grand et j’avais alors préparé un dessin à cet effet. Il y a quelques semaines, j’ai compris que c’était le bon moment.» Confiant l’impression de revenir à ses racines, le jeune artiste fétiche de la galerie Obadia, à qui tout sourit, ne parle pas tant de cet atelier en pleine campagne, à quelques pas de la maison familiale où il a grandi, mais plutôt des copains d’enfance qu’il peint en train de se battre. Cette part inhérente de brutalité est au cœur de son travail ; elle n’est pas étrangère à l’intérêt que lui porte le monde du théâtre ou de la littérature. Olivier Py lui a d’ailleurs confié la réalisation de l’affiche du Festival d’Avignon l’année dernière et exposé son travail dans le couvent des Célestins. Au même moment, l’un de ses tableaux trônait en bonne place aux côtés de feuilles de Géricault et Delacroix…
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