Deux bons vins dominaient dans la vente de Jean-Marc Delvaux du jeudi 18 avril à Drouot. 4 257 € s’affichaient pour une bouteille de château-yquem de 1893, avec un niveau «haute épaule». Malgré son grand âge, le millésime était lisible sur le bouchon. Les bordeaux ne craignent pas les années, d’autant que la fin du XIXe après un long siècle considéré comme l’âge d’or du secteur viticole, avec une réelle augmentation de sa production fut une époque difficile. Les vignes subissent les attaques de maladies et d’insectes, et les prix sont revus à la hausse devant la baisse de rendement. Le temps s’écoulait ensuite jusqu’au milieu du XXe et entrait en Bourgogne, avec un grand cru romanée-conti de 1963, porté à 4 507 €.