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Gisèle Croës, un parcours gravé dans le bronze

Publié le , par Alexandre Crochet

À l’occasion de la saison asiatique parisienne, retour sur l’itinéraire de l’une des plus éminentes spécialistes des arts d’Extrême-Orient, qui nous livre sa perception des tendances du marché.

  Gisèle Croës, un parcours gravé dans le bronze
 
Établie à Bruxelles dans les années 1970, avec pour terrain de prédilection les bronzes archaïques, Gisèle Croës appartient au club très fermé des antiquaires en arts asiatiques reconnus mondialement. De la Biennale, à Paris, à la Tefaf Maastricht, ses plus beaux trophées ont rejoint de grandes collections internationales ainsi que les musées occidentaux et extrême-orientaux. Votre métier a-t-il des racines dans votre enfance ? Je viens d’une famille plutôt modeste. Mes parents étaient des réfugiés russes blancs qui m’ont donné une éducation russe. L’âme russe m’est restée. Si je ne porte pas un prénom slave, c’est parce que ma mère avait beaucoup aimé le ballet Giselle (de Michel Fokine, ndlr). S’ils n’avaient pas énormément d’argent, mes parents étaient très orientés vers la littérature et les arts. J’ai eu ainsi accès à beaucoup de choses. L’amour de l’art, je l’ai toujours eu , mais j’ignorais que j’allais en faire un métier. Vous évoquez la littérature. Que vous a-t-elle apporté dans votre travail ? Elle m’a apporté une culture générale précieuse. Parfois, les spécialistes n’ont d’yeux que pour leur domaine, souvent très précis. C’est un grand…
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