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Ghada Amer en son jardin

Publié le , par Henri-François Debailleux

Dix-huit ans après l’exposition que lui a consacrée le CCC OD, Ghada Amer revient à Tours, avec de nouvelles œuvres. Entretien avec une artiste aussi rare que recherchée.

Ghada Amer Ghada Amer en son jardin
Ghada Amer
© Scott Seifert - Courtesy Arts_Industry
Pourquoi avez-vous choisi de réactualiser pour la troisième fois l’installation  Cactus Painting dans la grande nef du CCC OD ? Je la considère comme la première et véritable version aboutie en un sens. Lorsque je l’ai initiée en 1998, on nous a retiré les fonds en plein montage et il nous a été impossible d’acheter tous les cactus. Je n’ai pu la finir et l’ai d’ailleurs intitulée Cactus Painting Unfinished . La deuxième fois, en 2000, Alain Julien-Laferrière, le directeur du CCC qui était alors situé rue Marcel-Tribut, m’avait proposé de  l’installer dans une salle à l’intérieur. Je  n’avais pas eu le temps de bien la penser, elle était trop petite, il y avait peu de lumière. Je  me souviens mal de cette œuvre, je crois même que nous n’en avons pas d’images. Donc, pour moi, celle-ci est la première réalisée, contrôlée, aboutie. J’aime beaucoup faire des réactivations parce qu’au début, je n’abordais ces installations de manière ni scientifique, ni architecturale. Les problèmes étaient récurrents. Un jour, j’ai compris que j’avais besoin d’un ingénieur ou d’un architecte pour compléter mes dessins et arriver à un résultat plus abouti. Comment est…
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