La gestion de collections d’œuvres d’art n’est plus seulement une question de compétences humaines, mais fait aussi appel aux ressources digitales. Le point sur les défis concurrentiels et structurels du secteur.
Il fut un temps où la gestion d’une collection d’art dépendait principalement de compétences purement humaines. Désormais, elle se joue également sur le terrain des logiciels et des plateformes numériques. De fait, cette dématérialisation a donné une nouvelle dynamique à un domaine dont l’efficacité était jusque-là difficilement mesurable. Elle présente de nombreux avantages d’ordre opérationnel, tout en permettant des réductions de coûts. Qui sont les acteurs de ce marché ? Du côté des clients, on trouve les musées et autres institutions culturelles, mais aussi les galeries d’art, les collections d’entreprises et, bien sûr, les collectionneurs privés. De l’autre, des fournisseurs et prestataires qui s’avèrent toujours plus nombreux. En effet, le marché des services dans l’art, auquel appartient celui de la gestion de collections, est en nette croissance, en grande partie du fait de la globalisation du secteur et du déplacement plus fréquent des œuvres. Ces avancées technologiques ont toutefois aussi fait apparaître des défis corollaires de nature concurrentielle, voire structurelle. Où en est-on ? Il va sans dire, la numérisation des données a permis au domaine de la gestion de collections d’art de faire des progrès significatifs.…
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