La dernière exposition de l’institution londonienne est consacrée à «Lady of the Lily», autrement dit Georgia O’Keeffe. Une extension faite de briques accueille désormais les collections permanentes.
Q ui se souvient encore de la Banckside Power Station, la centrale électrique installée en bordure de la rive sud de la Tamise à Londres ? Cet énorme bâtiment avait, dit-on, nécessité l’emploi de 4,2 millions de briques. Mais la hauteur de sa tour - 99 mètres - ne devait pas dépasser celle du dôme de la cathédrale Saint-Paul soit 114 mètres. Lorsque Henry Tate, un industriel du sucre, céda sa collection de tableaux à la nation britannique, la National Gallery ne put l’accueillir faute de place. C’est ainsi qu’il fut décidé de créer un nouveau musée. La première «Tate», aménagée dans l’ancienne prison de Millbank, ouvrit ses portes en 1897, présentant une collection restreinte d’œuvres britanniques. Aujourd’hui, les «Tate» représentent une famille de galeries, complétée par la Tate Liverpool, la Tate St Ives et la dernière, la «Modern». Depuis que l’imposant bâtiment de la centrale, dessiné à la fin des années 1940 par sir Giles Gilbert Scott, le créateur, notamment des cabines téléphoniques rouges, a été transformé en musée par les architectes suisses Herzog & De Meuron, il a accueilli depuis son ouverture en 2000 plus de quarante-cinq millions de visiteurs. Devenu le haut lieu de l’art moderne et contemporain,…
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