Geneviève Rossillon, le patrimoine en partage

Comment est née cette société que vous présidez depuis 2017  ? C’est une histoire de famille et de transmission. Tout est parti du château de Castelnaud, en Dordogne. Ma grand-mère avait racheté ces ruines du XII e   siècle, que mon père s’est attaché à restaurer et à ouvrir au public en 1985. En parallèle, il a constitué une collection d’armes et d’armures médiévales, à l’origine du musée de la Guerre au Moyen  Âge qui a pris place au sein du château. Sa passion est devenue une activité professionnelle. En 1995, il achète les jardins de Marqueyssac et crée la société qui porte son nom, Kléber Rossillon. Fort de ces premières expériences, il décide de proposer ses services à des propriétaires privés. Le premier a été l’Institut de France, en 2005, avec le domaine de Langeais. Quelles sont les principales missions de Kléber Rossillon ? Celles de préserver, de mettre en valeur et d’animer les lieux dont on lui confie la gestion. À ce jour, Kléber Rossillon intervient sur douze sites patrimoniaux et touristiques très diversifiés  : les châteaux de Langeais, de Castelnaud, de Murol et de Suscinio, la tour de Crest, les jardins de Marqueyssac, les…