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Genèse d’un impressionniste

Publié le , par Caroline Legrand

Camille Pissarro est de retour parmi les siens au musée Marmottan. Un moment attendu depuis 1981 et la dernière exposition monographique du père de l’impressionnisme à Paris. 

Louveciennes, 1871, huile sur toile, 90 x 116,5 cm (détail). Collection particulière.... Genèse d’un impressionniste
Louveciennes, 1871, huile sur toile, 90 x 116,5 cm (détail). Collection particulière.
© Christian Baraja
Celui que Thadée Natanson appelait «le Père éternel» et Cézanne «le bon Dieu» est l’alpha et l’oméga du mouvement impressionniste. Il en a été à l’origine en 1874, avec ses camarades de l’atelier de Charles Gleyre, Monet, Bazille, Renoir et Sisley. Il fut le seul à participer aux huit expositions du mouvement, se donnant toujours beaucoup de mal pour maintenir cet esprit de groupe qu’il aimait tant. Mais il précipita également sa perte, en 1886, en accordant son droit d’entrée à une nouvelle génération d’artistes, Georges Seurat et Paul Signac, qu’il considérait comme étant l’avenir de la peinture moderne. On le dit indépendant d’esprit, anarchiste, mais avant tout humaniste, très paternel et protecteur avec les artistes plus jeunes que lui. Camille Pissarro est une personnalité forte, épris de liberté et toujours…
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