Les enseignes parisiennes profitent de ce mois de mai pour faire la fête. Pourtant, si certaines prospèrent, d’autres traversent une zone de turbulences. Enquête sur une profession en mutation.
C’est le rendez-vous printanier des amateurs d’art. Pour sa 5 e édition, Paris Gallery Week-End s’étoffe, réunissant quarante-quatre galeries, soit treize de plus qu’en 2017. De Matignon à Saint-Germain-des-Prés, du Marais au XIII e arrondissement, s’enchaîneront durant trois jours vernissages et performances, visites commentées et rencontres avec les artistes. «Une façon d’inciter le public à pousser nos portes», explique Marion Papillon, initiatrice de la manifestation. Et de ramener les collectionneurs, français et étrangers, dans les galeries. Et pour cause : beaucoup se plaignent aujourd’hui de la baisse de leur fréquentation. Pourtant, à la faveur de la mondialisation du marché, le nombre des acheteurs s’est accru, de même que leur puissance financière. Qui plus est, de l’avis général, la capitale ne s’est jamais montrée aussi attractive. On loue la richesse de sa programmation culturelle, que confortent les récentes créations de fondations Vuitton ou Galeries Lafayette, en attendant celle de la collection Pinault en 2019. Les galeries, elles,…
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