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Galerie Eskenazi, une recette familiale

Publié le , par Pierre Naquin

Daniel, fils de Giuseppe, œuvre avec son père aux destinées de la célèbre galerie d’art asiatique londonienne, située au cœur de Mayfair. Le marchand se confie à la Gazette drouot.

Daniel Eskenazi dans son bureau. photo courtesy galerie eskenazi Galerie Eskenazi, une recette familiale
Daniel Eskenazi dans son bureau.
photo courtesy galerie eskenazi
Comme le dit leur ami Michael Chow, fondateur de la chaîne de restaurants Mr. Chow, «le secret, c’est de vendre de la nourriture chinoise, la meilleure cuisine, servie par des Italiens, les meilleurs serveurs, dans un cadre anglais, le meilleur design.» La famille Eskenazi n’a fait qu’appliquer la recette au monde de l’art. Alors que le père, Giuseppe, fondateur de la galerie, se bat à Hongkong pour décrocher les plus beaux lots à l’occasion des ventes d’automne, son fils Daniel nous reçoit dans les bureaux de la galerie à Londres. Simplement, il déplie un foulard de soie prune sur lequel il dépose trois jades, ravissants. «Le jade, ça se touche», confie-t-il. Il faut donc caresser les objets néolithiques, s’en imprégner. Tout comme il faut s’imprégner de l’humour, de la finesse et de la malice de cet Italien devenu bien trop anglais. Vous qui aimez les histoires, pouvez-nous nous raconter celle de la galerie ? Mon père un Italien né à Istanbul avec un passeport anglais, encore une autre histoire… était un enfant très turbulent, un mauvais garçon ! Mes grands-parents l’ont donc envoyé en pension en Angleterre. Il n’en est jamais reparti. Il a commencé par chercher des œuvres ici pour les fournir à son oncle, qui,…
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