Gazette Drouot logo print

Marella Rossi, directrice de la Galerie Aveline : pour un dialogue entre les époques

Publié le , par Stéphanie Pioda

«Le futur est à l’éclectisme.» L’ambition de Marella Rossi ? Rendre contemporain et actuel le mobilier du XVIIIe siècle, tout en insufflant une nouvelle image à la galerie qu’elle dirige avec son père.

Marella Rossi, galerie Aveline.PHOTO JÉRÉMIE BEYLARD Marella Rossi, directrice de la Galerie Aveline : pour un dialogue  entre les époques
Marella Rossi, galerie Aveline.
PHOTO JÉRÉMIE BEYLARD
Jean-Marie Rossi a fait d’Aveline une galerie de référence pour le mobilier XVIII e . Comment vous situez-vous par rapport à cette filiation avec un père à forte personnalité ? Je ne sais pas jusqu’où ira cette filiation car mon père est un véritable ponte dans le domaine du XVIII e  ! C’est un défi de travailler avec lui depuis vingt ans et à 86 ans, il continue à être très présent ! Dès que je lance de nouveaux projets, il redouble d’activité. Peut-être est-ce parce que vous insufflez une énergie qui l’intéresse ? J’insuffle une énergie qui est la sienne. Il a été le premier art adviser , il y a soixante ans, faisant acheter des meubles XVIII e à ses clients la journée et de l’art contemporain le soir ! À  ce propos, l’exposition sur Buren, que nous présentons jusqu’au 10 janvier, est intéressante pour comprendre les liens anciens que mon père a noués avec l’artiste dès les années 1960. Il avait acheté pour Gunther Sachs cinq toiles de Buren, mais lorsqu’il lui a dit qu’elles ne coûtaient pas 500 F chacune comme annoncé mais 700 F, il les a refusées. Jean-Marie Rossi est donc reparti avec les toiles,…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous