L’édition 2018 de Frieze et de Frieze Masters, à Londres début octobre, n’a pas démérité, avec des affaires plus abondantes chez la première, et un niveau de qualité supérieur pour la seconde.
Alors que Frieze se sent pousser des ailes et poursuit son développement aux États-Unis, où, après New York, elle lancera une bouture à Los Angeles en février prochain, la foire «historique» de Londres continue d’être la locomotive de la marque. L’édition 2018, organisée du 4 au 7 octobre dans l’immense Regent’s Park, aux couleurs à peine automnales, a maintenu son rang. Cœur de la «Frieze Week», ce premier grand rendez-vous du marché pour l’art contemporain au second semestre a attiré une foule curieuse, y compris un grand nombre de personnes issues du marché français. Mais peut-être pas autant de collectionneurs français que d’autres années, certains se réservant pour Paris, une dizaine de jours séparant Frieze et la FIAC. On pouvait aussi observer, au vernissage, la présence croissante des Asiatiques, seuls, en couple ou en groupe. Un patchwork un…
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