Peintre officiel de la Marine et de l’armée de terre, vice-président de la fondation Taylor, l’artiste s’est affirmé comme un portraitiste, à contre-courant des tendances contemporaines.
Connu depuis les années 1980 pour ses portraits, François Legrand (né en 1951) a commencé à peindre à l’âge de 15 ans, d’abord influencé par son oncle maître verrier à Étampes. « C’est lui qui m’a ouvert les yeux sur l’art », se souvient l’artiste, assis au milieu de l’atelier qu’il a décidé d’ouvrir il y a trois ans. S’il travaille en solitaire au dernier étage de cet immeuble, près du musée de la Vie romantique, c’est dans cet espace en longueur ouvert à la curiosité du chaland que François Legrand dispense des cours de peinture une fois par mois. « J’y reçois également un modèle vivant tous les mercredis soir pour une séance de pose ouverte à tous », précise t-il. Mais le portraitiste se défend de n’être qu’un professeur : « C’est un piège car il faut beaucoup donner, au détriment du temps consacré à son propre travail ! » François Legrand avoue s’être déjà senti effrayé par l’impression de sécurité du statut de professeur. « Lorsque j’enseignais aux beaux-arts d’Orléans, dans les années 1970, j’ai traversé des périodes de doute terribles, avec la crainte de devenir à terme soit aigri, soit prétentieux. Ou pire : les deux à la fois ! », nous confie-t-il dans un éclat de rire. Sa vocation…
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