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Franck Prazan

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Directeur de galerie, spécialiste des grands peintres de l’école de Paris, de Poliakoff à Masson et Soulages, il parle de son métier et décrypte les enjeux du marché de l’art, à la lumière des récentes actualités.

   Franck Prazan
  
© Thomas Nguyen Van, 2016
Cette 43ème FIAC s’ouvre dans un contexte vraiment particulier. Dans quel état d’esprit l’abordez-vous ? Nous traversons une époque troublée, qui ne peut pas ne pas avoir d’impact sur le marché de l’art. Le terrorisme, l’actualité électorale, en France comme aux États-Unis, créent un environnement défavorable, s’ajoutant aux incertitudes économiques. La Biennale des antiquaires, qui s’est tenue en septembre à Paris, en a subi les conséquences. Elle a enregistré une baisse importante de fréquentation, liée sans doute en partie à son nouveau mode de fonctionnement mais qui s’explique surtout par le climat sécuritaire. Des collectionneurs ne se sont pas déplacés, à commencer par les Américains. Et l’activité de certains marchands s’en est ressentie. Pour ma part, j’ai bien travaillé, sans toutefois avoir rencontré de nouveaux clients, à l’exception d’un seul. Les résultats de Frieze Masters, qui s’est déroulé en octobre à Londres, se sont néanmoins maintenus. Que se passera-t-il à la FIAC ? Elle est désormais devenue un événement incontournable, international et très attendu. Son positionnement d’excellence constitue une arme essentielle pour faire face au ralentissement dont on a pu observer certains signes. Comment l’expliquez-vous, justement ?…
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