De la Chine impériale provenaient deux pièces en porcelaine, une jardinière et un vase, des pièces délicates plébiscitées pour leur décor floral.
La première, adoptant la forme d’un bégonia, était finement décorée en émaux de falangcai, qui représentaient des chauves-souris, des fleurs de lotus, et des rinceaux feuillagés. Datant de l’époque Daoguang (1820-1850), elle portait une intéressante marque en zhuanshu. On se la disputait jusqu’à 44 770 €. Le second, de forme bouteille, partait à 30 250 €. Il arborait un décor bleu sous couverte ; pour le col, un paysage lacustre avait été choisi ainsi qu’une frise de pivoines, alors que le corps s’agrémentait de pivoines sur fond d’entrelacs fleuris. Grâce à la marque inscrite sur sa base, on pouvait le dater de l’époque Guangxu (1870-1908). Retour en Europe avec le lot suivant : un tableau d’Emilio Boggio ; cette huile sur toile représentant une Étude d’arbre en fleurs, Printemps, et avait été peinte en 1920. Numérotée «307» au verso, elle est un bon exemple du travail de l’artiste impressionniste vénézuelien, mort à Auvers-sur-Oise. Il vous en coûtait 8 473 € pour l’emporter. Du côté des écrins, c’est une bague solitaire en or gris sertie quatre griffes d’un diamant qui tirait son épingle du jeu avec 14 641 €. La gemme présentait une taille brillant, et pesait environ 3 ct, pour une couleur G, et une transparence PI. Son jonc s’ornait en serti clos de douze diamants de taille émeraude. L’ensemble affichait un poids brut de 7,9 g.