Avec un parti pris original, le fonds Hélène & Édouard Leclerc de Landerneau revisite le thème des cabinets de curiosités. Et interroge notre époque.
L’entrée est assez déroutante : vaste, ornée d’une seule et unique peinture, et sans texte introductif. Les salles se succèdent ensuite comme autant d’ambiances hétéroclites, tels des stands de foire. Dans cette déambulation libre, s’enchaînent l’atmosphère précieuse des pièces d’orfèvrerie de la galerie Kugel, l’étrangeté dérangeante des spécimens de la faculté de médecine de Montpellier, les collectes iconoclastes, improbables, mi-réelles mi-inventées de Théo Mercier, la beauté bigarrée de la faune et de la flore du Muséum…
com.dsi.gazette.Article : 9008
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