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Foires et salons : comment assurer ses arrières ?

Publié le , par Sarah Hugounenq

Alors que les conséquences de l’épidémie de Covid-19 se déploient en cascade, les acteurs du marché de l’art mettent tous leurs espoirs dans la garantie annulation. Que recouvre-t-elle ? Comment faire jouer son contrat en sa faveur ? Quels sont les droits des galeristes en cas de report de foire ?

La 33e édition de la Tefaf Maastricht a fermé ses portes mercredi 11 mars, soit cinq... Foires et salons : comment assurer ses arrières ?
La 33e édition de la Tefaf Maastricht a fermé ses portes mercredi 11 mars, soit cinq jours plus tôt que prévu, pour cause de coronavirus.
La liste des annulations et reports de salons et d’événements s’allonge de jour en jour. Parallèlement, les galeristes voient leur chiffre d’affaires s’effondrer, et en bout de chaîne, les transporteurs ne sont pas mieux lotis. «Les transports sont annulés les uns après les autres, déplore Axel Haddad, directeur Fine Art de Grospiron. Or, le fret est réservé, la caisserie déjà engagée et payée, autant de frais pour lesquels je n’aurai aucun remboursement. L’annulation d’Art Basel Hong Kong me coûte 150  000  €. À cela s’ajoutent la gestion problématique des œuvres bloquées en transit, parfois sous douane, et des délais de paiement hors norme puisque la facturation arrive après déballage.» Dans ce paysage inquiétant, chacun agite le drapeau de la garantie annulation. Mais que recouvre-t-elle  ? Indépendamment des contrats de responsabilité civile, qui couvrent la faute du professionnel, la garantie annulation est souscrite indépendamment, à l’année ou ponctuellement. Elle peut prendre la forme d’un contrat «  tous risques sauf  » (tout ce qui n’est pas explicitement exclu du contrat est donc couvert), ou d’une assurance «multirisque» bien…
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