L’union crée la force. Le très attendu salon parisien Fine Arts Paris & La Biennale réunissant les beaux-arts et les antiquités a su convaincre la profession, se diversifie et il monte en puissance.
D’un côté, le jeune salon Fine Arts Paris créé en 2017, en progression d’année en année, de l’autre l’historique Biennale des antiquaires, dont les éditions ont marqué une certaine époque. Le premier, créé par un groupement de marchands, la seconde, organisée par le Syndicat national des antiquaires (SNA). Deux vitrines de prestige embrassant un spectre très important du marché de l’art qui souhaitaient exposer le même mois, comme ce fut le cas l’année passée. Le choc concurrentiel s’était alors montré peu convaincant. Pour cette édition, et les suivantes, les deux entités agrègent désormais leurs compétences sous le signe chantant de l’esperluette et du «et» commercial : Fine Arts Paris & La Biennale, avec comme accroche «L’unique rencontre»... La lutte fratricide entre les deux salons n’aura donc pas lieu. «Il était indispensable de réunir les forces de Fine Arts Paris et de la Biennale», confirme Anisabelle Berès-Montanari, présidente du SNA. «La réunion de ces deux entités est extrêmement positive», affirme de son côté Georges De Jonckheere, un fidèle de la Biennale. C’est une «décision qu’il fallait prendre», pour Christophe Hioco, président du Printemps asiatique ; «une très bonne chose», abonde Michel Descours. La raison a donc gagné et c’est vers l’avenir que les participants regardent, avec pour enjeu immédiat l’intégration au renouvellement colossal, actuellement en cours, de l’offre parisienne artistique sous toutes ses formes.
Manufacture Fabry et Utzschneider,…
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