Sous couvert de romance contrariée entre l’ingénieur et un amour de jeunesse, Eiffel retrace la construction de ce « machin qui sert à rien et qu’il faudra démonter juste après », comme on le désignait à l’époque.
Utile, démocratique et qui restera après nous. » Voici la consigne de Gustave Eiffel (Romain Duris) à ses équipes pour l’élaboration d’une tour métallique, à l’occasion de la prochaine Exposition universelle de 1889. C’est aussi le programme que s’est donné ce biopic au romançage assumé. « Utile », le film l’est sans aucun doute. Eiffel déroule les grandes étapes de la construction, du pénible processus créatif à l’édification fastidieuse. Le didactisme un peu appuyé de certaines scènes – Eiffel expliquant aux édiles de Paris le principe des caissons à air comprimé au moyen d’une maquette – permet malgré tout de saisir les enjeux techniques soulevés par ce chantier monumental.…
com.dsi.gazette.Article : 28025
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