Au gré de ses errances diurnes et nocturnes, le peintre d’origine turque éclaire la face cachée d’un quotidien parfois étrange. Il était ici concurrencé par quelques bijoux de la meilleure eau.
Vue dans la Gazette n° 6 (voir l'article Fikret Moualla, expressionniste turc page 78), une emblématique Scène de rue, les passants, exécutée en 1960 (55 x 67,5 cm), a retenu l’attention des amateurs de Fikret Moualla pour 32 240 €, à partir d’une estimation haute de 15 000 €. On y retrouve son petit théâtre, sorte d’écrin bigarré où défilent femmes du grand et du demi-monde, hommes à l’allure interlope, ménagères à cabas et simples toutous. Autre peintre citadin, le Belge Jacques Carabain, qui aimait arpenter les cités du Nord et d’Allemagne… Sa Vue de Bruxelles sur toile, datée 1860 (72 x 100 cm), a obtenu 6 200 €. L’autre versant de la vacation était pavé de véritables bijoux, telle une chevalière en platine Van Cleef & Arpels sommée d’un diamant, qui changeait de doigt pour 26 660 € ; la gemme présente une taille émeraude, épaulée de deux pavages de neuf diamants de taille princesse, et bordée de deux lignes de diamants baguette (poids brut : 11,7 g). On pouvait aussi arborer une bague en or jaune sertie d’un diamant de taille princesse de 3,02 ct, épaulé de deux lignes de cinq diamants baguette en chute (poids brut 8,40 g), de couleur J et de pureté VS2 (12 400 €). De chez Hermès, provenait ensuite un bracelet en or jaune du modèle «Vendôme», signé et numéroté, avec mailles chaîne d’ancre tressée (poids 64,62 g, l. 22 cm), qui a trouvé amateur pour 12 028 €.