4 760 € sonnaient la charge d’un bronze d’Evgeny Alexandrovitch Lanceray (1848-1886) représentant un cosaque, l’un de ses thèmes fétiches et titré Le Baiser du cosaque (h. 40 cm). Le fier cavalier, représenté ici en compagnie d’une belle inconnue visiblement enlevée de son plein gré, trouvait son chemin au milieu d’une délicate collection de porcelaines de Sèvres (voir page de gauche) mardi 27 février à Lille chez Xavier Wattebled OVV. Petit-fils d’un officier français demeuré en Russie à la suite de la campagne napoléonienne, Lanceray est considéré comme le sculpteur russe du cheval, et ces modèles, qui plaisaient particulièrement à l’aristocratie moscovite, ont galopé à travers les siècles pour continuer à séduire.