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FIAC : et une de plus…

Publié le , par Pierre Naquin

On compte les FIAC comme on compte les années. C’est comme un anniversaire, mais sans les cadeaux ; comme un Noël, mais sans petit Jésus. La FIAC est un marqueur du contemporain qui passe.

Vue du stand de la galerie Perrotin, dominé par des œuvres de Xavier Veilhan FIAC : et une de plus…
Vue du stand de la galerie Perrotin, dominé par des œuvres de Xavier Veilhan
© Photo : Claire Dorn
2018 s’annonçait comme une année compliquée pour la FIAC. Non qu’il y ait d’importants bouleversements, ni dans l’équipe ni côté marché français haut de gamme, client de l’événement. Mais, la FIAC, c’est surtout l’occasion pour toute la France de parler d’art contemporain, pour les chroniqueurs du PAF de moquer la création d’aujourd’hui, pour les acteurs de vanter le dynamisme de notre «écosystème»… Le président ne s’y était pas trompé, et avait choisi cette semaine pour recevoir tout ce qui compte de vieux routiers de l’art contemporain. Pourtant, 2018 a cela de particulier : nos galeries intermédiaires se meurent. Comme nous le confiait Thomas Bernard avant l’événement : «On n’arrive plus à lire le marché. À titre personnel, je m’en sors, mais je ne sais pas l’expliquer. Quand je vois mes collègues qui tirent la langue, alors qu’ils sont aussi bons avec d’aussi bonnes propositions, je m’inquiète. Ce côté aléatoire est très déstabilisant.» Et il suffit de marcher dans le Marais et de noter toutes les galeries vides avec leurs panneaux «À louer» pour constater l’hécatombe……
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